Pouvoir des mots
Quand je me suis retrouvée face à mon écran blanc, ce n’est pas son éclat nacré (ECRAN=NACRE) sur ma réflexion qui m’a troublé, c’est comment je devais singulariser le sujet ?
« Pouvoir » était-il ou non singulier ?
« Mot » était-il ou non singulier
Qui devait lier qui dans sa singularité ?
Et très évidemment « Mot » m’est apparu comme étant l’objet et le sujet de tous les prodiges, de tous les insolites qui fixent et déterminent notre nature humaine, car l’homme est un être duel fait de chair et de verbe
Un peu comme si le mot possédait la même force dans le domaine du langage que l’atome dans le domaine de la matière
Et immanquablement je constate qu’au cœur même du mot « ATOME », le « MOT » s’est glissé dans une lecture de droite à gauche
C’est en -1000 ans avec JC que nait l'alphabet grec qui est dans l'histoire, le premier alphabet utilisé pour écrire une langue indo-européenne dont le français est directement issu. L’alphabet grec est le premier alphabet à noter les voyelles, une nécessité pour la transcription des idiomes indo-européens, comme le Y (qui est le i grec). Il comporte 24 lettres.
Et le sens de lecture n’est pas fixé, de droite à gauche, de gauche à droite et parfois même en boustrophédon : une ligne de la droite vers la gauche et la suivante dans l’autre sens comme pour labourer un champ.
Et comme c’est le philosophe grec Démocrite qui au quatrième siècle avant notre ère, a le premier l'intuition que la matière est constituée de "grains" de matière infimes, tellement petits que l'on ne pourrait pas les couper en deux, d'où leur nom de atomos qui signifie indivisible en grec, on peut supposer qu’il l’ai initialement écrit de droite à gauche, révélant au sein même de l’atome, le mot !
Le mot qui lui est formidablement fractionnable
Mon propos n’est pas celui de l’étymologiste, ni de l’historien, ni du linguiste, ni du kabbaliste, ni du mathématicien, ni du philosophe, ni pas plus du psychologue, ni du