On va étudier ensuite deux extraits d’oeuvres du XVIII ème siècle. Premièrement un extrait du Livre XV, chapitre 5 : « De l’esclavage des nègres » de DE L’ESPRIT DES LOIS, oeuvre majeure de Monstesquieu, publiée en 1748, produit de 20 ans de travail. Puis un extrait du chapitre XIX : « Le nègre de Surinam » de CANDIDE, conte philosophique de Voltaire publié en 1759, ce livre est un des plus grans succés littéraires français. Pour cet étude, on va se centrer sur les registres par lesquels ces deux textes dénoncent l’esclavage.

Dans le premier extrait « De l’esclavage des nègres » on constate que Monstesquieu utilise le registre ironique pour la dénonce de l’esclavage. Ce registre est mis en évidence par plusieurs aspects. Premièrement par l’omniprésente ironie qui se traduit par de nombreuses antiphrases comme on s’apperçoit dans la ligne 14 « Il est si naturel de penser que c’est la couleur qui constitue l’essence de l’humanité » ou dans la ligne 19 « chez les Egyptiens, les meilleurs philisophes du monde, était d’une si grande conséquence, qu’ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains ». De cette manière l’auteur dénonce quelque chose innacceptable comme l’est l’esclavage, de manière indirecte.
Une logique absurde est aussi propre de l’ironie, icí on arrive a l’identifier dans la ligne 8 « Ceux dont il s’agit sont noirs depuis les pieds jusqu’à la tête ; et ils ont le nez si écrasé, qu’il est presque impossible de les plaindre ». Ces procédes accentuent encore plus la forte critique qui es grande partie implicite.
Montesquieu utilise des exagèrations innatendues et au contraire des atténuations étonnantes pour marquer finalement le thème principal de l’ironie, la moquerie. Celà se rend visible par les hyperboles comme dans la ligne 19 « faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains » (En Egypte les roux était mal vus mais non pas tués) et par les euphémismes comme à la ligne « des petits