Printemps arabe
Tout commence en Tunisie (étoile rose sur la carte), un pays situé au nord de l’Afrique. Le 17 décembre 2010, Mohamed, un jeune marchand ambulant se suicide. Il est jeune, diplômé, mais ne parvient pas à trouver un travail qui lui permette de vivre correctement. Cet événement est le point de départ d’une révolution : de nombreux Tunisiens se reconnaissent dans Mohamed. Ils protestent dans les rues contre la vie chère et le chômage, et réclament un changement. Leur révolte mènera au départ du dictateur tunisienBen Ali le 14 janvier.
Quelques jours plus tard, c’est l’Égypte (étoile rose sur la carte) qui se révolte. Les motivations des Égyptiens sont les mêmes que celles des Tunisiens : ils réclament du travail et la baisse des prix des aliments. Hosni Moubarak, le dictateur à la tête de l’Égypte depuis trente ans quitte le pouvoir le 11 février.
Comme les Tunisiens et les Égyptiens, les Libyens vivent, eux aussi, dans des conditions difficiles. Ils n’ont pas de travail et n’ont pas le droit de s’exprimer librement. Mais dans ce pays situé entre la Tunisie et l’Égypte, la situation s’aggrave de jour en jour. Le dictateur*Mouammar Kadhafi n’entend pas quitter le pouvoir. Il s’accroche au pays et réprime très violemment les manifestations. Près de 6 000 personnes auraient été tuées depuis le début de la révolte, juste parce qu’elles se sont opposées au gouvernement.
Dès le mois de mars, des manifestations ont eu lieu presque tous