Les prix prédateurs

D’après la définition de Bertrant Bathelot un prix prédateur est un prix de vente situé sous le coût de revient marginal dont la pratique vise à éliminer du marché un ou plusieurs concurrents.
Les pertes dues à la pratique d’un prix prédateur seront normalement ultérieurement compensées par la pratique d’un prix plus élevé une fois que le ou les concurrents auront été éliminés du marché.
Le prix prédateur est interdit par la réglementation sur les prix abusivement bas. Les prix abusivement bas se déterminent par rapport aux coûts de production, de transformation et de commercialisation qui ont pour objet ou peuvent avoir effet d’éliminer d’un marché ou d’accéder à un marché une entreprise ou l’un de ses produits. Donc, la volonté de nuire à un concurrent. En somme, il s’agit de l’interdiction de la revente à perte, considérée comme une pratique anticoncurrentielle qui donne lieu à une action de la politique de la concurrence.
D’après Posner, professeur de droit à l’Université de Chicago, ¨le prix prédateur est le prix calculé de tel sorte qu’il conduise à exclure du marché un concurrent au moins aussi efficace que l’agresseur ¨.

Définition générale

Le prix prédateur représente l’action de vente à prix bas en vue de protéger (situation défensive) ou d’étendre (situation offensive) sa part de marché pour finalement éloigner les concurrents existants ou potentiels.

Le prix prédateur représente un prix de vente très bas qui empêchera un concurrent présent ou potentiel entrant d’être rentable. La conséquence est la réduction de la concurrence, dans un premier temps, pour ensuite laisser la firme prédatrice profiter de sa position concurrentielle favorable, position de monopole.

Le plan de l’entreprise prédatrice

L’idée de base de cette notion est la diminution des prix de vente des biens et des services et le maintien de ses prix à court terme qui entraine la diminution de la rentabilité qui a pour but de décourager les