Le processus de paix en Colombie : Un échec qui se répète ?

« Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter. » George Santayana
Comme sujet de ce document on abordera l’histoire de la lutte armée en Colombie et on fera une approche des anciennes tentatives d’accord entre L’État Colombien et la guérilla ce qui nous donnera une idée de la complexité du processus de paix actuel.
La Colombie depuis toujours a été un pays associé à la gentillesse de son peuple, la joie de son folklore et la diversité de sa flore et faune. Cependant tous ses bons aspects sont forcément contrastés par une histoire de violence qui ne représente pas du tout à la majorité de colombiens mais qui fait un écho très fort.
On pourrait dire que la lutte interne a été une constante dans l’histoire Colombienne, néanmoins, cette constante eut un changement radical le 9 avril 1948 avec l’assassinat du candidat présidentiel et voix des classes moins favorisées, Jorge Eliécer Gaitán. Après la mort de Gaitán, pendant ces jours que l’on connaît comme « El Bogotazo », les groupes identifiés avec lui (ouvriers, paysans et défavorisées par l’oligarchie de l’époque) ont vu disparaitre la solution politique à ses problèmes et ont commencé des troubles et protestations qui conduiraient à la formation de groupes opposés à l’ordre politique instauré à l’époque et qui ensemble auraient comme objectif la défense de ses idées à travers des armes. Autrement dit, la Colombie se joignait à la tendance de la moitié du XXème siècle en L’Amérique Latine… les groupes guérilleros avec la forcé des idéaux de gauche et des armes lutteraient pour accéder au pouvoir en Colombie.
Au fils des années, ces groupements de résistance ont subi quelques réorganisations qui finalement ont eu comme résultat entre les années 50s et 70s la création des groupes de guérilla les plus connus en Colombie, à savoir, Les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), L’Armée de Libération National et Le