LES représentants de l'Education nationale, la police, la gendarmerie, et la jus-tice ont participé récemment à une formation inter-institutionnelle, pour prévenir la vio-lence en milieu scolaire. Cette session était co-organisée par le rectorat de l'académie de Clermont-Ferrand, et la Délégation régionale au recrutement et à la formation de la police nationale de Lyon. Elle a réuni une centaine de chefs d'établissement, de poli-ciers et de gendarmes au lycée René-Descartes de Cournon.
L'objectif étant de parfaire la connaissance mutuelle et travailler à partir de cas con-crets qui se sont déroulés dans ou aux abords d'établissements scolaires. Cette forma-tion s'est déroulée en présence de Gérard Besson, recteur de l'académie de Clermont-Ferrand, et de Dominique Schmitt, préfet de la région Auvergne.

Depuis 1978, l'inspection générale de l'Education nationale attire l'attention de son ministère sur des problèmes de violence, suite à des incidents graves. Dans un con-texte de crise économique et sociale, l'école ne peut répondre seule aux difficultés qui se posent. Commence alors à germer l'idée d'un partenariat police, justice, école pour résoudre les problèmes de violence à une époque de méfiance, voire de rupture entre ces grandes institutions de l'Etat.
Depuis, de nombreux plans de prévention ont été mis en oeuvre ; la loi de prévention de la délinquance du 5 mars 2007 accentue notamment la lutte contre les stupéfiants et renforce l'intervention de policiers formateurs antidrogue dans les établissements scolaires. Ces plans ont permis la construction progressive d'un partenariat de confiance de plus en plus efficace, par l'évolution des connaissances réciproques de chacun, la mise en place d'actions complémentaires et l'ouverture des institutions sur l'extérieur.
La lutte contre la violence à l'école demande la cohérence des actions partenariales et des réponses