Introduction : Albert Samain est un poète français du XIXème siècle ( né en 1858 et décédé en 1900) qui a connu le succès en son temps mais qui a été totalement oublier. C’est un poète parnassien, amoureux des belles formes littéraires. Samain est aussi un auteur appartenant au mouvement littéraire du symbolisme, c’est donc pour cette raison que son poème est autant travailler. En tant que symboliste, Samain évite les descriptions précise et garde un certain mystère en effet, il préfère que ses mots suggère un sens plutôt qu’il le signifie. Le poème que nous allons étudiés est un sonnet qui a pour titre Extrême-Orient il a été écrit en 1893 et est tiré du recueil Au jardin de l’infante, ce recueil fut le premier grand succès d’Albert Samain. Après une première lecture, nous pouvons remarquer que le poète parle d’un voyage. Dans un premier temps nous allons aborder le thème du voyage. Puis dans un second temps, nous verrons qu’il y a quand même une dimension métaphorique.
I)
1) A première vu nous pouvons penser que ce poème parle d’un voyage qui se déroule sur un fleuve tranquille. Ainsi dès le premier vers le mot « fleuve » nous renseigne sur l’endroit de déroulement du poème. Une fois cette précision apportée on peut ressentir que ce fleuve est important pour le poète il l’assimile même a un chef d’orchestre au vers un. Dans ce même vers le rythme binaire en six/six nous fait même penser au remous d’un fleuve calme. Ce n’est qu’au vers deux que le pote commence vraiment son voyage puisque qu’il « dénou[e] l’amarre » mais le poète ne nous renseigne pas sur sa destination. Grâce a la présence du « je » pendant tout le poème nous savons que l’auteur parle de lui-même. L’auteur continu tout au long des strophes suivantes, les deux, trois et quatre, a poursuivre son voyage, « au fil de l’eau » comme il le dit au vers cinq ou encore la présence du mot « flot » au vers neuf et enfin « l’eau » dans la dernière strophe. Le rythme de certains vers comme le deux,