Louis XIV est hostile aux protestants car l'existence des sujets protestants à l'intérieur du royaume lui apparaît comme une menace pour la monarchie absolue, en effet leur pratique religieuse sont enclins à la discussion, à la critique, à une organisation « démocratique ».En 1685, Il révoque l’Édit de Nantes, dés lors la pratique religieuse protestante est interdit en France. Les rebelles sont envoyés aux galères. Beaucoup de protestants quittent la France pour se réfugier en Angleterre, dans les Provinces-Unies ou en Allemagne. Les protestants qui restent en France, organisent un culte clandestin qui est pourchassé par les soldats. Louis XIV l'a révoqué le 18 octobre 1685 et les dragonnades se multiplient pour convertir de force les protestants. Louis XV décide de la pérenniser avec l'adoption d'une peine capital contre les pasteurs surpris dans l'exercice de leur ministère ; galères à perpétuité pour les protestants que l'on arrêterait en flagrant délit de pratiquer le culte. Les protestants n'ont plus accès aux charges et aux dignités publiques ni à certaines professions. Ils ne sont pas inscrit sur les registres de l'état civil.
A partir de 1702, un soulèvement armé des protestants a lieu dans le sud de la France, dans les Cévennes, afin d'écraser la révoltes des protestants cévenols connue sous le nom de guerre des camisards dont les affrontements les plus violents ont lieu en 1704, puis une lutte moindre jusqu'en 1710 avant une paix définitive en 1715.
En 1761, l’Édit de Nantes (1598), édit de tolérance reconnaissant la liberté de culte aux protestants, n'est plus.
La reconnaissance légale des « non-catholiques » ne sera acquise qu'à la suite de l'édit de tolérance de