Proverbes turcs
Proverbes turcs
On reconnaît l’affamé à sa joue, l’assoiffé à ses lèvres.
La méchanceté ne reste pas impunie.
Ne prends pas un chien blanc pour un mouton.
La raison est le bien du brave.
Achète la bonne qualité pour être tranquille. L’épée en or ouvre la porte en fer.
Une poule naine ressemble toujours à un poulet.
Le brave meurt, sa gloire demeure.
Laissé affamé, l’enfant devient voleur, trop réprimandé, éhonté, trop gâté, impudique.
Le bien du malheureux ne profite à personne.
Le fils ingrat envers son père l’est envers tout le monde.
Le printemps n’est beau qu’avec ses fleurs.
Qui mange trop de miel finit par en avoir assez.
Nourris un corbeau, il te crèvera les yeux.
L’enfant est le fruit du foyer.
Qui demande service à un enfant doit courir après.
Nul n’est impeccable.
C’est l’oiseau femelle qui fait le nid.
L’épée ne peut couper ce que coupe le pain.
Si tu saisis l’occasion, ne le manque pas.
La mariée monte sur le chameau, mais personne ne sait sa destination.
Au royaume des aveugles, regarde les yeux fermés
Si l’œil ne voit pas, le cœur y consent.
Tout se casse de la minceur, l’homme se casse de la grossièreté.
Fais ce que te dit le maître, mais ne fais pas ce qu’il fait.
Pas de grenade au peuplier, pas de pudeur aux méchants.
Le cierge n’éclaire pas son pied.
Prématurément éclose, la rose se fane vite.
Ne compte pas sur le maïs semé après l’hiver ni sur la femme qui se lève après son mari.
Bois et mange avec ton ami, mais n'aie point d'affaires avec lui. Mille amis n'est pas trop, un ennemi, c'est beaucoup. Qui cherche un ami sans défaut, reste sans ami. Qui veut être aimé se rend aimable. Ne meurs pas, mon âne, le printemps viendra, et alors l'herbe poussera. Le bât ne compte pas dans la charge de l'âne. Qui joue avec l’âne, ne doit pas se piquer s'il pète.