Prudence avant le bonheur
Le texte « Prudence avant le bonheur » est un extrait de l’œuvre « Malaise la culture » de Sigmung Freud. La thèse de l’auteur est le souci de celui-ci n’est pas de rechercher le bonheur mais d’éviter de souffrir. Est-ce possible et comment ? Par la fuite où l’esquive ? Est-ce qu’on le doit ? La souffrance ? Ce déchirement intérieur de l’humiliation, des blessures affectives, les orages de dénégation de soi, l’humeur sombre qui vous ronge et vous tue à petit feu, le passé infernal qui vous poursuit et vous accuse, les regrets inextinguibles, l’amertume qui vous ronge, le malaise qui ne vous quitte pas, cette vallée de larme d’une existence malheureuse, c’est tout de même autre chose ! On peut tenter de noyer cela dans l’alcool, la drogue, le cinéma, la télévision… Cela ne sert à rien car la souffrance revient encore plus forte.
Pour la première partie de cet extrait, on admet communément la souffrance comme un ennemi, soit mais n'est-ce pas un "bon" ennemi ? Je veux dire peut-on se passer de toute souffrance ? La souffrance serait essentiellement ce qui appartient à l’homme comme désir et notamment désir du bonheur. Elle apparaîtrait donc paradoxalement au cours de la quête du bonheur chez l’homme, de sorte qu’elle serait l’envers du bonheur mais également ce qui lui est consubstantiel. Dès lors, il semble que dès que l’homme cherche le bonheur il soit confronté à la souffrance, de sorte que celle-ci serait irréductible en l’homme. La souffrance semble alors irréductible mais se pose le problème de savoir si elle est fondamentalement négative où si elle peut avoir une positivité. Elle est-elle inhérente à la nature humaine, irréductible et comme telle source du malheur de l’homme où lui est-elle essentielle au ses d’une positivité, se faisant condition même du bonheur ? En effet, Freug cite « nous sommes enclins à voir en elle un ingrédient en quelque sorte superflu », cela dénonce bien le manque de