Préface primo lévi
Introduction :
Primo Lévi propose "une étude passionnée", où il s'abstient de tout jugement personnel.
Pacte autobiographique : vérité, justification : besoins élémentaires.
Il situe l'action de façon événementielle.
Au 3ème paragraphe, témoignage qui fait surface. Le livre va être porteur de l'espoir de tous ceux qui ont disparus, du témoignage de tous. Quelque chose a survécu, c'est l'oeuvre littéraire.
Analyse :
I) Expression d'un paradoxe révélateur
Premier paragraphe : idées de vie et de mort qui s'affrontent à travers le champ lexical : "chance", "déporté".
Il y a également le champ lexical de la terreur : "déporté", "Auschwitz", "pénurie", "prisonniers", éliminer", "exécution arbitraire".
Dès l'ouverture du texte, deux champs lexicaux opposés : d'un côté la terreur, de l'autre la vie : "vie", "croissante", "allongent", "améliorant".
C'est une phrase longue, un peu à l'image de la vie qu'ils ont menée.
Le lexique est révélateur d'un combat inverse à celui auquel nous sommes habitués. Nous avons l'habitude de nous battre pour la vie pour faire reculer la mort. C'est le combat inverse ici, le combat de la mort pour faire reculer la vie, dans le 2nd paragraphe, où c'est le champ lexical de la mort qui l'emporte.
A la fin du second paragraphe, c'est la maladie qui l'emporte. "extrêmes conséquences", "conception du monde" : c'est le combat qui est le produit d'une conception du monde => quelque chose de redoutable dans l'universalité est exprimé.
Expression d'un paradoxe et de tout l'enjeu du texte : peut-on laisser toute l'humanité au risque d'une conception du monde ?
II) Il y a un moyen de lutter : l'écriture
Pourquoi écrire ?
- Primo Lévi écrit pour quelqu'un, son livre devra vivre et vivra à partir du moment où il y aura un lecteur. Le lecteur est d'ailleurs nommé : il est le destinataire de ce témoignage, et justifie l'écriture.
- Le témoignage implique certaines conditions, le