PIC CM7 (04/11)
Le travail du rêve : contenue, manifeste et contenue latent.
Freud a toujours considéré l’interprétation des rêves comme son œuvre capitale.
Sigmend Freud : « L’interprétation des rêves est la Via Hegia (voie royale) qui mène à la connaissance de l’inconscience dans la vie psychique. » P.517 Définition du rapport du conscient et de l’inconscient.
Contrairement à l’état de veille le rêve n’a juste plus le souvenir et il y a en quelque sorte du jeu dans le surgissement des souvenirs. Selon une formule souvent citée : « Dormir c’est se désintéressée ». Et le rêve dans ce sens n’est qu’un spectacle arbitraire séparé du monde de la vie. Freud voit le rêve : « Comme un gardien du sommeil » mais on verra qu’il y a un paradoxe dans cette citation par la suite. Selon Freud les rêves d’enfants sont souvent fort simples à interpréter. L’enfant y satisfait le souhait qui n’a pu l’être pendant la veille. Ex => la petite fille de Freud qui n’a pas plus de 3 ans, rêve d’une promenade sur le lac que le mauvais temps l’avait empêché le jour précédent. Chez l’adulte le cas n’est pas rare, les obstacles des réalités physiques ou sociales semblent alors levés dans la rêverie d’urne. La fontaine : « Chacun songe en veillant, il n’est rien de plus doux ». Mais le plus souvent dans les rêves des adultes, les souhaits de voir le scénario se réalisé sont déformés jusqu’à être méconnaissables. Pourtant malgré toutes les objections dont la plus évidente est celle des cauchemars Freud ne va pas hésiter à généralisé et à construire son livre sur ce principe : « Tout rêve est l’accomplissement d’un souhait (Wunsh), ou l’accomplissement d’un désir, » Or cette formule est paradoxale et même parfois insoutenable si elle est appliqué directement aux incohérences, aux bizarreries de beaucoup de rêves.
Comment y reconnaître un souhait ou un désir ?
Il faut donc admettre un écart plus ou moins grand entre le souhait ou le désir du rêveur (la pensée du rêve) et le récit