PSYCHOPATHOLOGIE DE L’ENFANT ET DE L’ADOLESCENT

Rappels :

- Qu’est-ce que l’enfant ? - Qu’est-ce que l’infantile ? - Qu’est-ce que le psychisme ? Comment comprendre son fonctionnement ?

Le psychisme.

On peut rendre compte d’une pathologie, expliquer son fonctionnement, mais qu’est-ce que le psychisme ?....... Je vais poser la question autrement : “Peut-on guérir du psychisme ?”

Les traces originaires (le sein, le contact, etc.) formalisent certes le psychisme, mais quelque chose a marqué l’individu de façon singulière, dans le rapport à l’objet. L’enfant est en tension de relation : le sein appartient à l’enfant (le nourrisson n’est pas réflexif) et partant, le sevrage est une véritable amputation (le sein donné fait partie de l’enfant).

La première chose que connaît l’enfant, c’est la haine, la détresse primitive de Freud. Ce que l’enfant cherche, il n’arrivera jamais à le retrouver. Le psychisme se constitue dans la violence, ou il ne se constitue pas. L’autiste ne sort pas de la première trace.

L’altérité s’inscrit parce que l’enfant a accepté la séparation. Le “stade” de l’objet, c’est celui du désir de ce premier objet perdu à jamais, mais dont il reste la trace. On le sait, mais on l’ignore. C’est refoulé (oublié), mais pas effacé. D’où la répétition : il y a quelque chose qui insiste, quelque chose d’oublié, de refoulé, mais ça agit. La mémoire, en clinique psychanalytique, c’est ce qui est oublié.

Psychisme et symptôme.

Le psychisme est un symptôme dans la mesure où l’autisme est a-symptômatique. Le psychisme est un symptôme au sens de la formation d’un compromis. Le symptôme, on ne peut pas en venir à bout. Mais en tant que formation d’un compromis, il va nous accompagner durant toute notre existence, permettre la séparation, l’accession à la position de sujet, du “parlêtre” de Lacan : “Un mot représente la chose”. Mais attention : la communication n’existe pas…..Il y a toujours à un