Pédagogie Comte Auguste
Auguste Comte est né à Montpellier en 1798, après la révolution française (1789)
Il vient d'une famille de petite bourgeoisie catholique et devient athé à l'âge de 14 ans suite à ses études.
En 1814 il est reçu quatrième à l'école Polytechnique (il a alors 16 ans).
Il suit des cours de médecine à la faculté de Montpellier, lorsque la monarchie ferme l'école, devenue un foyer d'agitation républicaine.
De 1817 à 1824, il est le secrétaire de Saint-Simon (penseur de l'âge industriel)
. A cette époque, il rédige des essais politiques, ainsi que des Plans de travaux scientifiques nécessaires à la réorganisation de la société. C'est à propos de cette réorganisation qu'il se brouille avec Saint-Simon.
Il donne alors des leçons de mathématiques pour vivre.
En 1826, il commence, à titre privé, un cours de philosophie positive.
Sa vie se divise en deux étapes, en relation avec les deux femmes de sa vie :
La première avec qui il va vivre une relation platonique qui finira par une séparation.
A partir de laquelle il va établir sa pensée positive basé sur l'étude des sciences.
Sa seconde femme, Clothilde de veaux Le Cours s'adressait à l'intelligence et visait une réorganisation mentale de l'humanité. Désormais Comte s'attache à la réorganisation "morale". Sa philosophie évolue vers une "religion de l'humanité" à laquelle il se consacrera jusqu'à sa mort.
2 Doctrine : le positivisme
Le terme positivisme désigne un ensemble de courants qui considère que seules l'analyse et la connaissance des faits vérifiés par l'expérience peuvent expliquer les phénomènes. La certitude en est fournie exclusivement par l'expérience scientifique. Il rejette l'introspection, l'intuition et toute approche métaphysique pour expliquer la connaissance des phénomènes.
Il est associé à une foi parfois presque religieuse dans le progrès scientifique et la formalisation mathématique du réel.
On cherchait en effet dès la deuxième moitié du xviiie siècle à