INSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE :

PREAMBULE :

L’exclusion n’est pas un phénomène nouveau ; elle a existé de tout temps et dans toutes les sociétés. Bien que l’exclusion n’ait pas connu de progression quantitative significative ces dernières années, elle est néanmoins devenue intolérable. En effet comment l’accepter alors que la France est une des économies les plus riches du monde. L’exclusion, phénomène complexe, fait débat. Des politiques économiques, sociales lui sont consacrées. Nous allons donc nous intéresser au volet social, en abordant, le champ de l’insertion qui fait parti des dispositifs de lutte contre la pauvreté et l’exclusion.
Il faut noter que, sous une forme ou sous une autre, les politiques professionnelle et sociale des jeunes et des adultes ont été relancées par tous les gouvernements successifs depuis le début des années 1980. Nous ne pourrons donc traiter dans ce sujet qu’une partie de ces politiques en nous arrêtant plus longuement sur le dispositif actuel.

1. DEFINITION DE L’INSERTION :

La notion d’insertion paraît toujours difficile à définir. Elle constitue un ensemble de discours, de politiques et de pratiques sociales qui ont beaucoup changé au cours des années. Au premier abord, le terme commun « insertion » peut être ressenti de manière négative car l’idée générale qui se dégage de ce mot, c’est celle de « rentrer dans quelque chose ». Cette image montre que l’insertion peut se produire de façon violente et contraignante. On suppose donc que celui qui ne s’insère pas est exclut de la société. Toutefois, il est préférable de creuser un peu plus cette définition. S’insérer socialement et professionnellement signifie le fait de s’attacher à quelque chose, de construire un lien. Cette seconde approche manifeste la dynamique de l’insertion sociale et professionnelle comme une chose vitale pour le bien-être des hommes et des femmes de notre communauté toute entière. Pour réussir à s’insérer professionnellement, il faut