qu on loge un philosophe dans une cage
Introduction : Montaigne, philosophe et moraliste de la Renaissance commence la rédaction en 1572 de ses Essais. Ils traitent de tous les sujets possibles, sans ordre apparent auxquels Montaigne mêle des réflexions sur sa propre vie et sur l'homme. Montaigne refuse la séparation entre l’esprit et le corps. C’est pourquoi, dans sa réflexion sur le jugement, il accorde une place importante au rôle de la perception physique. Ce texte se situe dans le livre II des Essais au chapitre 12 Dans le texte « qu’on loge un philosophe dans une cage », on peut voir que Montaigne critique la dépendance et la puissance de la raison. Nous étudierons comment en présentant son idée sous la d’un exposé scientifique, plus précisément d’un traité expérimental Montaigne renforce-t-il sa pensée ? En effet, dans la première partie de ce texte, Montaigne expose plusieurs expériences pour démontrer que la raison n’a pas de pouvoir sur la peur et dans un deuxième temps il les interprète en s’appuyant sur d’autres philosophes.
I- Exposé des expériences
1) L’expérience du philosophe suspendu
-« philosophe » l.1 = penseur qui élabore une doctrine=représentant de la raison mais face au danger réaction physique « ne l’épouvante et ne le transisse » l.5, malgré la « raison évidente qu’il est impossible qu’il en tombe » l.3
- Explication « n’en peuvent pas porter la pensée »=pas contrôler la pensée, puissance de l’imagination
2) Deuxième expérience avec une poutre
- évocation « il n’y a sagesse philosophique de si grande fermeté » l.11 donc critique du philosophe qui pourra dire qu’il est raisonné alors que peu importe combien il est raisonné et sage il ne montera pas sur cette poutre
-« j’ai souvent essayé cela » implication de Montaigne qui donne un exemple concret « en nos montagne de decà » l.15 de ses peurs et de ses craintes
3) Troisième expérience personnelle
- parallélisme avec la première « hauteur extrême