Quand les vieilles pierres grecques nous parlent
Depuis trois millénaires, la Grèce a conclu un pacte avec la beauté. Avec ses îles, ses dieux, ses sites et son soleil, la Grèce est fascinante. Les dieux se sont penchés sur ce berceau de notre civilisation, qui a inventé la démocratie, le théâtre et les jeux olympiques. Si les dieux sont enfouis, et les temples détruits, chaque lieu évoque une grandeur toujours présente, nous rappelle un certain art de vivre, une pensée à jamais sculptée dans le marbre.
Les Grecs consacraient aux dieux leurs plus beaux ouvrages. Les architectes visaient le raffinement. Pour déterminer les dimensions des temples, ils appliquaient les découvertes des mathématiciens, Pythagore et Euclide, dont le fameux « nombre d’or » correspond à une proportion esthétique et harmonieuse. D’où cette impression de justesse, de grâce, de perfection presque divine qui se dégage des monuments à partir du Ve siècle avant J-Ch.
Telle est l’invitation au voyage à laquelle nous convie la Grèce.
La parole, d’abord, à l’Acropole où s’est construit un somptueux édifice : le Parthénon. Laissons parler les frontons de ce grand temple de la beauté. 1)« Je m’appelle Parthénon. Mon nom signifie la chambre des vierges. J’ai été édifié il y a presque 2.500 ans. Ictinos, l’architecte, a déployé tout son génie pour que je sois harmonieux avec mes 46 colonnes. Entièrement construit en marbre blanc, j’étais orné de magnifiques frises de couleurs vives. A l’intérieur se dressait une statue d’Athéna, la déesse des arts, protectrice d’Athènes. Tous les quatre ans, une grande fête honorait la déesse qui recevait une somptueuse tunique. »
« J’ai entendu tout près d’ici sur la colline, les voix des grands orateurs qui ont maintenu les libertés