Quel questionnement sur les conflits en afrique
J’adresse toute ma reconnaissance à Mgr Roger PIRENNE, archevêque de Bertoua qui m'a fait confiance en m'accueillant comme séminariste de son diocèse. Je remercie aussi très vivement le Père Martin BRIBA pour les soins qu'il m'a apportés si généreusement pour l'exactitude scientifique de ce travail. Ma reconnaissance émue se tourne vers le Père Paul NDE pour son indéfectible soutien, sa chaleur fraternelle et ses conseils d’ainé. Avec le même empressement, je veux dire ma gratitude spéciale à mon beau frère Pierre MOUDOKI ainsi qu’à ma sœur Henriette ABOUT épouse MOUDOKI pour leur confiance enthousiaste et leurs innombrables sacrifices. J’ai une pensée reconnaissante pour le Père Paul NDE, les Abbés Albert ANYA et Hilary OGOCHUKWU pour leurs conseils d'aînés. J’associe à cette gratitude mes nièces Adjiani NYADEM, Flore ADOUBE pour leur chaleureuse tendresse. J’exprime ma reconnaissance à Franck MBIDA, Serge ONDOBO, Germain MANGA, Louis NGONO et Laurent MFOUMOU mes confrères dans le cheminement. J’adresse des remerciements à mes amis Louise ZEMENGUE, Godefroy NDZANA, Michèle METANGMO, Annette ENDALLE et Valentin EWONDO pour leur attachement.
INTRODUCTION
GENERALE
Aborder le problème des conflits apparaît comme un écheveau particulièrement complexe à démêler. Depuis des lustres, l’Afrique vit dans l’effervescence des événements horribles qui s’enchevêtrent au quotidien et au fil des ans. « Meurtri par l’esclavage, spolié par la colonisation et fragilisé par des indépendances mal négociées »[1], le continent africain écrit son histoire en termes de sang. Du Caire au Cap, de Freetown à Mogadiscio, les conflits s’accumulent et s’amplifient avec la même intensité. Sous tous les cieux dans le continent, c’est la même horreur : coulée