Question sur corpus
Germinal , le Discours sur le colonialisme, L’atelier sont des écrits ayant pour but de convaincre par la raison un public, une personne. Des remises en questions permettent de mettre en avant la parole du personnage telles que les questions rhétoriques dans Germinal : « Voulez-vous la continuation de la grève ? », dans l’Atelier : « Pourquoi ils mentent, pourquoi ? Pourquoi ne pas mettre simplement la vérité ? Pourquoi ne pas mettre : Jeté vif dans les flammes ? Pourquoi ? ». Ces questions succintes permettent de montrer ce qu’Helene ressent, ce qui ne va pas et de faire réagir son collègue. La répétition du mot « pourquoi » permet de mettre un accent sur l’indignation d’Hélène et de « pointer du doigts » la réalité. L’anaphore dans le texte d’Aimé CESAIRE avec la répétition du « Moi, je » permet de mettre en évidence son opinion : « Moi, je parle de sociétés vidées d’elles-mêmes,de culture piétinées, d’instituations minées, de terres consfisquées, de religions assassinées, de magnificences artistiques anéanties, d’extraordinaire possibilités supprimées. On me lance à la tête des faits, des statistiques, des kilométrages de routes, de canaux de chemin de fer. Moi je parle de milliers d’hommes sacrifiés au Congo-Océan. » Chaque intervention de l’anaphone est une réponse à la parole de la société, « On me dit », et permet de comparer les deux avis en mettant en valeur celui d’Aimé. Dans le Discours sur le colonialisme et l’Artiste et son temps , une énumération commence le début de chacun des textes , dans celui de CAMUS : « Le mineur qu’on exploite ou qu’on fusille, les esclaves des camps, ceux des colonies, les légions de persécutés. » ou celui de CESAIRE « il n’y a de place que pour la corvée, l’intimidation, la pression, la police, le