Question sur le corpus : montrez quelles formes peut prendre la critique de l’homme à travers la satire des vices
Les quatre textes de ce corpus appartiennent au registre comique. Chacun critique et se moque des défauts de l’homme. Les auteurs de ce corpus sont Sorel, Molière, Boileau et Juvénal. Ceux sont des textes du 17ème siècle, hormis le texte de Juvénal qui date de Ier-IIème siècle. Comment ces auteurs critiquent ils l’homme de différentes manières ? Nous allons montrez quelles formes peut prendre la critique de l’homme à travers la satire des vices. Pour cela nous allons étudier la façon des auteurs à mettre en avant les faiblesses de l’homme.
Le premier texte est un extrait du roman l’Histoire comique de Francion ; écrit par Sorel en 1623. Dans ce texte, il critique de façon comique l’attitude d’un pédant amoureux, Hortensius. Dès la première ligne, on observe une hyperbole « il nous traitait encore plus mal que les années précédentes ». Cette hyperbole met en valeur la méchanceté d’Hortensius. On trouve une antiphrase à la ligne 4 » il les emporta tous, disant qu’ils corrompaient mon bon naturel, et me gâtaient l’esprit, car c’est ainsi qu’il l’estime. » Elle nous montre la malice du régent de Francion. Le texte nous apprend qu’il est amoureux à la ligne 5 « Il en trouva de si amoureux qu’ils servirent beaucoup à enflammer son cœur avec la vue de la fille de l’avocat. ». « du bonnet carré des pédants » à la ligne 7 est une périphrase qui désigne Hortensius et qui souligne sa prétention. On peut voir une autre antiphrase dans les lignes 7,8 « il voyait sa puissance révéré et estimée dans presque tous les livres des philosophes. Il utilise cette antiphrase pour se moquer de la prétendue puissance du pédant. Dans la ligne 14 « les qualités de son esprit qui lui semblaient éminentes, étaient les forces auxquelles il se fiait le plus. » ; cette phrase sert à se moquer du trop-plein d’assurance d’Hortensius sur ses qualités intellectuelles.