question sur le corpus sur la barbarie
A l’aide d’un récit de voyage de Jean Lerry, d’un texte tiré de l’œuvre « les cannibales » de Montaigne et d’une peinture représentant un endroit de Paris lors de la St Barthelemy le 24 aout 1572, nous allons montrer en quoi ces documents proposent une réflexion sur la barbarie. Il convient d’aborder la barbarie chez les Indiens et de montrer que le cannibalisme chez les Indiens n’est qu’un rite. Et dans une 2eme partie nous allons aborder le sujet de la sauvagerie des conflits durant les guerres de religions et par là, tenter de prouver que la véritable barbarie n’est pas la où nos préjugés le laisse penser.
I) La barbarie en Amérique du Sud
Dans le document n°2 sont décrites les pratiques cannibales des Indiens d’Amérique du Sud. Contrairement aux préjugés, ces actes n’étaient pas faits dans le but de se nourrir, mais pour un rituel : « ce n’est pas comme on pense, pour s’en nourrir » (l.17). Ensuite, on apprend qu’il n’y a que les prisonniers qui sont mangés, et qu’avant le commencement du rituel anthropophage ces derniers sont « bien traités » (l.8). De plus, le condamné ne va pas souffrir lors du découpage de son corps car il sera « assommé à coup d’épée » (l.14). Même si Montaigne ne dénigre pas « l’horreur barbare qu’il y a dans une telle action » (l.19-20), il n’y a dans ce rite aucune violence gratuite causée sadiquement, mais plutôt pour « manifester une très grande vengeance »
Suite à la présentation de la barbarie indienne, nous allons montrer que la sauvagerie est aussi, voire plus présente et plus intense en France durant les guerres de religions. Montaigne dit être fâché que nous soyons si aveugles à l’égard des actes commis « en France » (l.9 doc1) à cette même époque.
II) La barbarie des guerres de religions en France
Au contraire des actes rituels indiens, en France les sauvageries étaient commises gratuitement, ou alors « sous