Question d'interprétation sur le discours de villepin de de villepin 2003
» La métonymie du « cœur » montre à quel point leur rôle est central et vital pour maintenir la paix. Le verbe « construire » donne à voir cette paix comme un cheminement, une progression. Construire est aussi un verbe à connotation positive qui s’oppose à la destruction liée à toute guerre. Puis, D. de Villepin souligne avec certitude le rôle pérenne des Nations Unies dans cette construction de la paix en disant que ces Nations Unies « resteront demain, quoi qu’il arrive » au centre du processus de paix. Il invoque des obligations morales pour exhorter à la paix : « La lourde responsabilité et l’immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à donner la priorité au désarmement dans la paix. » D. de Villepin fait appel à la raison des membres de l’ONU avec le nom « …afficher plus de contenu…
Son discours est d’autant plus éloquent qu’il n’est pas seulement délibératif mais aussi émouvant et épidictique.Il est vrai que l’éloquence persuasive de l’orateur est aussi liée au pathos, c’est-à-dire à l’émotion, ainsi qu’à l’éloge. M. de Villepin utilise l’émotion pour persuader de ne pas rentrer en guerre. Il prend tout d’abord en compte l’inquiétude des membres de l’ONU : « à ceux qui se demandent avec angoisse quand et comment nous allons céder à la guerre ». En se mettant à la place des partisans possibles de la guerre, il montre qu’il les comprend par son empathie mais en même temps il s’oppose à eux en montrant que faire la guerre c’est y « céder », c’est donc être faible. Puis, il se veut rassurant, le conseil de sécurité ne doit pas se laisser guider par ses émotions : « rien (…) ne sera le fait de la précipitation, de l’incompréhension, de la suspicion ou de