Question d'interprétation sur le discours de villepin de de villepin 2003

1603 mots 7 pages
Question d’interprétation sur le discours de D. de Villepin - Comment D. de Villepin incite-t-il à choisir une issue pacifique ?Ce discours a été prononcé le 14 février 2003 par le ministre des Affaires Etrangères du gouvernement français, Dominique de Villepin. Son allocution se déroule au siège de l’ONU, à New-York, au cœur de la crise irakienne. La menace d’une guerre est imminente et la France tente de trouver une solution pacifique. Comment D. de Villepin incite-t-il à choisir une issue pacifique ? …afficher plus de contenu…

» La métonymie du « cœur » montre à quel point leur rôle est central et vital pour maintenir la paix. Le verbe « construire » donne à voir cette paix comme un cheminement, une progression. Construire est aussi un verbe à connotation positive qui s’oppose à la destruction liée à toute guerre. Puis, D. de Villepin souligne avec certitude le rôle pérenne des Nations Unies dans cette construction de la paix en disant que ces Nations Unies « resteront demain, quoi qu’il arrive » au centre du processus de paix. Il invoque des obligations morales pour exhorter à la paix : « La lourde responsabilité et l’immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à donner la priorité au désarmement dans la paix. » D. de Villepin fait appel à la raison des membres de l’ONU avec le nom « …afficher plus de contenu…

Son discours est d’autant plus éloquent qu’il n’est pas seulement délibératif mais aussi émouvant et épidictique.Il est vrai que l’éloquence persuasive de l’orateur est aussi liée au pathos, c’est-à-dire à l’émotion, ainsi qu’à l’éloge. M. de Villepin utilise l’émotion pour persuader de ne pas rentrer en guerre. Il prend tout d’abord en compte l’inquiétude des membres de l’ONU : « à ceux qui se demandent avec angoisse quand et comment nous allons céder à la guerre ». En se mettant à la place des partisans possibles de la guerre, il montre qu’il les comprend par son empathie mais en même temps il s’oppose à eux en montrant que faire la guerre c’est y « céder », c’est donc être faible. Puis, il se veut rassurant, le conseil de sécurité ne doit pas se laisser guider par ses émotions : « rien (…) ne sera le fait de la précipitation, de l’incompréhension, de la suspicion ou de

en relation

  • Maestro de maestro
    784 mots | 4 pages
  • Analyse filmique la vague
    1303 mots | 6 pages
  • Daniel cohen : la prospérité du vice, daniel henry
    5640 mots | 23 pages
  • Loi handicap 2005 - mise en place de la loi en matière d'accessibilité
    4568 mots | 19 pages
  • L'argumentation dans jean-claude rouge brifin
    1024 mots | 5 pages
  • Simmel, le blame, la ville
    580 mots | 3 pages
  • Une unité 4
    17028 mots | 69 pages
  • richesse et bonheur dans l'utilitarisme de Benthamham
    6791 mots | 28 pages
  • Les fausses confidences de marivaux, acte i scène 2
    1761 mots | 8 pages
  • « Les pourris de la Chambre. Les braves gens de Paris », article de Léon Daudet paru dans L’Action française, le 13 janvier 1934
    955 mots | 4 pages
  • La chasse-galerie, la chasse-galerie
    20785 mots | 84 pages
  • L'unification italienne
    1326 mots | 6 pages
  • Le droit pénal de l'ancien régime
    10350 mots | 42 pages
  • 5eme republique
    653 mots | 3 pages
  • Droit
    261 mots | 2 pages