Qui suis je ?
Inventaire conceptuel
question : le sujet pose une question sur une question. Il faut alors se demander quand et pourquoi on peut se poser cette question. Dans les Seconds Analytiques, Aristote écrit que les questions que l'on se pose sont en nombre égal aux choses que nous connaissons, ainsi, nous poserons quatre sortes de questions : concernant le fait, le pourquoi, l'existence et l'essence. Mais toute question n'est pas un problème (il y a des questions beaucoup trop vastes), le problème se distingue de la thèse, et il y a des questions sans objet. Pour Kant (Logique), la question est le premier moment du problème. Les logiciens contemporains vont développer une logique des questions à l'aide d'une métalangue : étant donnée une expression bien formée, nous pouvons toujours déterminer mécaniquement et dans un nombre fini de cas si cette expression est ou n'est pas une réponse suffisante à la question. On peut voir que beaucoup de questions par rapport à beaucoup de systèmes ne sont pas effectives.
qui : "qui suis-je ?" est différent à la fois de "que suis-je ?" et de "suis-je ?". Ce "qui" n'est pas C.O.D. mais attribut de "je", il s'agit de ne pas réfléchir seulement sur la nature de l'homme. Ce "qui" renvoie au concept du sujet, du "je", de l'identité. La question "que suis-je ?" peut-elle préparer la question "qui suis-je ?" ? Quelle personne suis-je ? Quel est ce sujet qui s'exprime quand je dis "je" ? La question est-elle psychologique ou métaphysique ? Au "que" correspond une essence universelle quand c'est l'essence singulière qui est représentée par le "qui".
admettre : ad-mittere : mettre à charge, accuser. Le terme est équivoque : accepter de recevoir, considérer comme acceptable par l'esprit, permettre, déclarer recevable en justice, laisser entrer. Les antonymes sont exclure ou rejeter.
réponse exacte : res-pondere : peser la chose ; exactus, du latin exigere au sens d'achever, mais