Comment intégrer le sujet dans son contexte, c’est-à-dire le fonctionnement de la société ou de l’agence ? Dans le cadre d’un master d’administration économique et sociale, par exemple, où l’étudiant acquiert des connaissances multiples en économie, gestion, droit et sociologie, celui-ci peut choisir, selon ses goûts, de privilégier l’une ou l’autre de ces disciplines. S’il opte pour une orientation économique, il sera conduit à travailler sur la place et le rôle du travail intérimaire, d’une manière générale (par exemple en France), ou plus précisément en faisant une étude plus pointue sur le positionnement de ladite agence sur le marché des emplois au niveau local afin de se prononcer sur la concurrence, les institutions substituables (par exemple, l’Agence nationale pour l’emploi), la population présente ou potentielle des intérimaires, ou encore les types d’employeurs d’intérimaires par rapport à une situation économique et sociale donnée localement. Quels sont les principaux clients de l’agence ? Qui sont les candidats à l’intérim ? Quel profil professionnel et social ? Quelle est la durée des missions ? Quel type de travail ? Etc. Dans son rapport final, l’étudiant pourra rendre compte de sa propre expérience au sein de l’agence en expliquant au lecteur la logique du questionnaire et insister sur les informations majeures que la société de travail intérimaire cherche à collecter. Notons ici que les rapports de confiance entre l’université et les structures d’accueil des stagiaires jouent un rôle majeur tant pour le choix du stage que pour la pertinence de la mission, l’université devant garantir le bon suivi du stagiaire, ainsi que la confidentialité lors de l’accomplissement de la mission, puis lors de la communication du rapport final.
En revanche, si l’étudiant s’intéresse davantage aux aspects juridiques de la question, il sera conduit à étudier la législation du travail intérimaire et à voir les problèmes que pose son application dans l’agence du stage.