Rapport dut
Depuis ces dernières années, les entreprises se heurtent à une conjoncture économique difficile, stigmatisée par une croissance très faible. Le contexte international se complexifie avec des pays qui ont largement dépassé le stade de l’émergence intensifiant une concurrence déjà acharnée. De plus les actionnaires continuent d’accentuer la pression financière. En découle inexorablement une perte de repères. Pour lutter, les entreprises ont adapté leurs organisations et leurs processus, fait des efforts de productivité très conséquents et se recentrent sur la croissance de leur chiffre d’affaires. Les facteurs de succès, clairement identifiés, sont indéniablement l’innovation (qu’elle concerne les produits et services ou les modes de fonctionnement et processus) et la flexibilité. Le poids pris par ces éléments tend à transformer le facteur humain en actif stratégique de l’organisation. Parallèlement à cette tendance, la fonction Ressource Humaines semble vivre une véritable crise d’identité et de positionnement.
La pression sur la fonction Ressource Humaine s’accentue : on attend d’elle qu’elle soit plus rentable, plus efficace, plus proche des besoins des organisations.
Les Directeurs des Ressources Humaines sont en mal d’appartenance et de reconnaissance vis à vis de salariés relativement peu confiants en la fonction RH et de directions peu enclines à les faire participer à la définition de la stratégie générale.
Verra-t-on demain assister à l’avènement d’une entreprise sans Ressource Humaine ? A l’heure où certains prédisent la « fin » de la fonction Ressource Humaine dans l’entreprise invoquant, les progrès des Systèmes d’Information des Ressources Humaines et autres nouvelles technologies, la tendance au transfert de missions Ressources Humaines vers les managers. La fonction parait–il