Rapport au conseil d'administration
Rapport au conseil d’administration
Le 10 novembre 1995, la compagnie de transport aérienne, EasyJet a effectué son premier vol avec ses couleurs mythiques en arrière plan. Quinze ans après, une commémoration a eu lieu avec pour thème les années quatre-vingt-dix, sans le nouveau PDG, Carolyn McCall. Son absence avait un seul message à tous ses employés et ses actionnaires : qu’ils ne regardent pas en arrière, mais plutôt vers l’avant. Malheureusement, dès son arrivée en juillet, easyJet a connu une baisse de 7,1% sur leurs actions au cours d’une seule journée. De plus, la compagnie a eu des retards de vols à cause de l’augmentation des heures de service des pilotes et du personnel navigant.
Cette situation difficile renforce l’idée de « regarder vers l’avant », c’est pour cela que l’objectif stratégique est d’être les champions des compagnies aériennes à bas-couts en Europe. Carolyn McCall a plusieurs idées pour accroitre la rentabilité d’easyJet.
Tout d’abord, le but général est d’augmenter la rentabilité par passager grâce au service à bord de l’avion. De plus, il est aussi envisageable que McCall s’attaque a deux types de clientèle différente ; passager d’affaire et de loisir. Pour chacun de ces types de clientèle, elle a deux stratégies différentes :
1) Le passager d’affaire voudra plus de flexibilité et sera près à payer un peu plus cher, par exemple la compagnie pourrait offrir des sièges pré-attribués à des prix raisonnables. 2) Tandis que le client de loisir, aura la possibilité de séjours avec hôtels et d’autres produits auxiliaires. Tout cela dans un seul paquet pour le consommateur.
D’ailleurs, cela sera possible grâce à la coentreprise et d’un accord de licence de marque avec Low Cost Travel Group. Sir Stelios Haji-Ioannou actionnaire de 38% profitera de 0.25% des bénéfices fait par les ventes auxiliaires de vacances, et ce, avec un pronostique de gains d’environ €120M pour la première année et €600M dans 3 ans.