Remy Le Plus Fort Zola Jackson
Zola Jackson, Gilles Leroy, 2007
Zola Jackson ainsi que toute la communauté de la Nouvelle-Orléans vient de souffrir le terrible ouragan Katrina. Celui-ci a tout dévasté sur son passage, que ce soit les biens matériels que des vies et des personnes innocentes. La vie de Zola a changé, comme celle de tous les survivants qui sont dans le quartier. Dans cette scène, un paysage de désolation est décrit après le passage dévastateur de l’ouragan. Depuis le point de vue de Zola, nous pouvons nous rendre compte de la tragédie qui vient de se produire.
En quoi la description de la scène prend-elle une dimension blasphématoire ? Tout d’abord, on peut trouver une dimension tragique presque apocalyptique et ensuite, on peut développer le fait qu’il existe un côté religieux, un certain reniement.
I) Une scène de guerre, apocalyptique
-champ lexical de la mort
-présence d’une certaine fatalité dans les évènements
- « premier cadavre » = une révélation qu’il y en aura d’autres ; que leur nombre est important
-tout y passe, les personnes les biens matériels
-eau « malodorante » ; l’eau ne peut être sentie = exagération
-tout le monde est affecté, pas seulement les Hommes = moustiques, abeilles, oiseaux
-présence de phrases interrogatives = le doute règne, comme après un événement grave. II) Référence au destin, Zola face à son destin
-elle tourne certaines scènes dramatiques en scènes comiques, presque naïves
(autobus ; rats) = registre comique
-La communauté qui se remet en question (Qui ?... Les gardes cotes ?... L’hélicoptère ?...)
= Révélation d’une impuissance avec une mort certaine et inévitable (registre tragique)
= Sentiment accentué par le point de vue de Zola (« fêter notre mort prochaine »)
-déchaînement des éléments (« L’eau qui part en geysers »)
-évocation religieuse = registre tragique
-blasphème de Dieu par Zola se retrouvant face à sa destinée
-toute la description a une dimension biblique
- « ciel bleu, pur, innocent » =renforcement du