Rencontre avec les indigènes
Arrivée sur les rivages de cette terre inconnue à notre peuple, je fus surpris que cette côte s'étend sur plus de trente kilomètres de sable blanc, sans aucun virage à aucun moment faisant signe de fin, les terres sont plates, aucune montagne, simplement de grands arbres, et une terre jamais foulée par notre race. Une fois débarqué sur la plage, nous nous apprêtions à entrer dans cette vaste jungle quand au loin, une fumée grisaille s’éleva dans les cieux, nous continuons notre route dans la jungle, les arbres ont une grosseur surprenante, il y a une grande quantité de palmiers, ainsi que les animaux, les serpents font trois fois ma propre taille. Nous avons marchés des jours en direction de cette fumée autrefois aperçu, aucun signe de vie, nous décidons de camper dans le creux d'un vaste arbre, quand une fois allongé sur le sol humide et froid, mes yeux prirent naturellement de la hauteur, et virent par le plus grands des hasards des lumières bougées dans les arbres, je pense que ce n'est que des papillons éclairées par la lumière du feu, mes yeux se refermèrent pour la nuit. Une fois réveillé, le paysage est éclaircit par les rayons encore rougeâtre de l'aube, je lève une seconde fois les yeux en l'air, quand j’aperçois toute une cité là haut, dans les arbres, de longs ponts de planches et d'écorces relient les arbres entre eux, des centaines de merveilleuses cabanes sont construites, une dizaine pour chacune des longues et grandes branches, lorsque le soleil toucha la cime du plus haut des arbres, des feuilles venues du haut se mirent à tomber et le sol trembla, comme si les arbres étaient en vie, je suis fasciné, des hommes vivent dans ces arbres.
Certains s'approchent intrigués vers moi d'une marche rapide et décidée, ils sont petits, à l'allure courbé, mesurant au maximum pour certains environ un mètre vingt,