Introduction

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) a fait une entrée soudaine dans la vie économique, politique et sociale de notre société. Elle est et restera, sans aucun doute, au centre des grands débats qui connait le monde d’aujourd’hui.

La RSE, une définition ?

La norme ISO 26000, datant de 2010, énonce une définition claire et précise de ce courant de pensée :
« Responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement transparent et éthique »
Site gouvernement de la république française, norme ISO 26000 (2010)

Dans un secteur bien particulier qu’est l’industrie de l’automobile, cette responsabilité est davantage mise en valeur du fait des nombreux scandales qui ont pu avoir lieu depuis le début de notre siècle.

En effet, dans une actualité très proche, nous avons pu observer le géant de l’automobile General Motors qui a fait face à d’importantes accusations : 56 morts, 9 blessés graves et 78 blessés légers, pour cause de pièces défectueuses dans ses produits.
Ce premier a dû mettre en place des fonds d’indemnisations pour les victimes et pour leurs familles, dans les cas de décès. Ces accidents, liés à un défaut de fabrication, ont engendré de nettes remises en questions des consommateurs quant à la fiabilité des produits de la maison General Motors et notamment concernant les autres concessionnaires sur le secteur de l’automobile. Ces doutes ont pu ternir l’image de plusieurs des maisons du marché.

Pourquoi attendre drames et accidents pour commencer à agir ?

Les entreprises concernées l’ont bien compris et sont sensibles à utiliser toutes les ressources nécessaires pour satisfaire cette nouvelle exigence, qui les porte à répondre aux influences à court et long termes de leurs actions sur la société et à surveiller que leurs pratiques ne nuisent pas au bien être de l’ordre social. Alors, il apparaît