Rimbaud
Dans ce sonnet, nous allons étudier dans un premier temps l'horreur de la guerre puis nous verrons, dans un second temps la satire de dieu et de la religion et enfin nous verrons, dans un troisième temps le thème de la nature.
Il semble évident que l'horreur de la guerre soit bel et bien dénoncé dans ce poème. Dès le vers 1, la métaphore « les crachats rouges » donne le ton du poème. Le terme « crachats » donne une sensation de désagréable et de répugnant. Cette métaphore donne également l'image du sang et de la haine. Le chant lexical de la guerre est omniprésent. En effet, les termes de la guerre sont des mots très violents qui dénonce l'enfer de la guerre: l6 « Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant », « croulent les bataillons » l4. Rimbaud nous explique également que la guerre n'est un enfer que pour les soldats sur le front mais également pour les familles et notamment les mères qui vivent dans l'angoisse d'apprendre que leur fils soit décédé sur le front: « les mères sont ramassés dans l'angoisse, et pleurant sous leur vieux bonnet noir » l12-l13. Les mères sont habillés de « vieux bonnet noir » ce qui symbolise à la fois la pauvreté et le deuil. Elle essayent d'implorer dieu pour qu'il protège leur enfant en échange d'un « gros sou » l14.
On peut remarquer que Arthur Rimbaud