Risorgimiento
'unité italienne.
Elle se fait autour du Piémont avec des interventions étrangères. * Le royaume de Piémont-Sardaigne, Etat libéral rêve de l'unité de la péninsule et le Premier ministre, Cavour, s'allie à la France contre l'Autriche qui domine le Nord du pays. Malgré la victoire sur les Autrichiens (Solférino, 1859), seule la Lombardie est rattachée au Piémont car la France signe la paix avec l'Autriche. Après des soulèvements patriotiques, des plébiscites rallient au royaume les Duchés ( Parme, Modène, Toscane) et la Romagne. Au Sud, Garibaldi débarque en Sicile avec ses " chemises rouges " de "l'expédition des Mille" et conquiert Naples en octobre 1860. L'unité se fait et Victor- Emmanuel II est proclamé roi d'Italie "par la grâce de Dieu et la volonté de la Nation" en mars 1861. * L'unité s'achève avec l'annexion de la Vénétie en 1866 (après Sadowa) et après la défaite de la France en 1870 qui ouvre aux Italiens les portes de Rome, qui devient alors la capitale. * a campagne militaire franco-piémontaise
Arrivé à Alexandrie le 14 mai, Napoléon III assume le commandement des forces franco-piémontaises. Celles-ci parviennent à accrocher les Autrichiens à Montebello, près de Pavie. Surtout, le 4 juin, ceux-ci sont battus à Magenta et contraints d’abandonner Milan afin de se replier sur le quadrilatère fortifié de Vérone, Peschiera, Mantoue et Lagnano. Le 8 juin, Napoléon III et Victor-Emmanuel II font une entrée triomphale dans la capitale lombarde. Le 24, un nouvel engagement important a lieu à Solferino. Les Autrichiens sont à nouveau défaits, perdant 18 000 hommes, et obligés de se replier sur le Haut-Adige, mais les Français comptent 12 000 soldats hors de combat. Impressionné par les pertes et inquiet de la tournure des événements en Italie centrale, Napoléon III adresse à l’empereur François-Joseph une proposition d’armistice