Risques naturels au japon et adaptation de l'homme
I) Lois et histoire : 1) L’article 4 de la loi du 23 février 2005 : « Les programmes de recherche universitaire accordent à l'histoire de la présence française outre-mer la place qu'elle mérite. Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer ». Ainsi s’exprime l’article 4 de la loi du 23 février 2005, son apparition provoqua une vague de contestation de la part d’une grande majorité d’historiens, mais aussi de journalistes et de juristes. Plusieurs pétitions, réclamant le retrait de cet article, furent rédigées et des associations tels que « Liberté pour l’Histoire » ou le CVUH (Comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire) furent créées dans ce contexte polémique. Les arguments avancés dans la contestation de cet article, étaient que, tout d’abord cet article constituait une large entrave à l’indépendance de la recherche historique. En effet l’un des fondements du travail d’historien est l’exigence d’impartialité. Or quel historien pourrait travailler objectivement sur la colonisation si la loi lui impose de reconnaître uniquement le rôle positif de la présence française outre-mer. Les historiens ont affirmés qu'il était absurde d’essayer d’imposer un jugement sur un phénomène historique puisque le rôle de l’Histoire est précisément de ne pas juger. L'Histoire doit rendre compte de la complexité d’un phénomène et d'essayer de mesurer l’intégralité de ses conséquences, le rôle de l'histoire est de présenter un bilan le plus proche possible de la réalité. Cet article 4 n’était donc pas seulement une entrave à la liberté de la recherche historique, mais aussi une remise en cause de l’histoire en elle-même. Plusieurs historiens ont aussi affirmer que cette loi constituait une atteinte à la démocratie, rappelant que le jugement de l’histoire et son utilisation à des fins idéologiques sont caractéristiques des Etats