Romain Gary (Emile Ajar) – La vie devant soi
Momo n’a jamais vu sa mère, ni son père. Il est un "enfant de pute" et son père supposé était "proxynète". Il est élevé par Madame Rosa depuis ses 3 ans, une ancienne prostituée reconvertie, qui s’occupe désormais de recueillir les enfants des prostituées – "les femmes qui se défendent" comme dit Momo - en échange de mandats, qu’elle reçoit ou pas d’ailleurs. Tout de suite on se rend compte que Momo n’est pas un enfant comme les autres, par exemple comme lorsqu’il a volé un chien et que finalement il le revend, ne gardant pas l’argent, juste pour que ce chien puisse être dans une famille où il est certain qu’on s’occuperait bien de lui, se rendant compte que lui ne pourrait pas assumer cette tâche.
Tout ce qui est raconté dans ce livre n’est jamais un apitoiement quant à une vie qui pourtant n’est pas rose. C’est l’entraide des gens de ce "milieu" qui est ici mis en valeur comme Madame Rosa qui écrit les lettres d’un proxénète pour sa famille en Afrique car il ne sait pas écrire, les gens qui viennent aider Madame Rosa à monter ses 6 étages lorsqu’elle n’a plus la force et la santé de le faire, l’aide maternelle et