Sébastien Mercier écrit en 1801 : « On sent le romantique, on ne le définit pas ». Le romantisme est un courant en révolte contre toutes les idées classiques et va dans le sens de l’évasion. Le siècle des lumières influence le concept du romantisme qui est la libre expression de la sensibilité et l’affirmation des droits de l’individu.

Etre « romantique » c’est refuser d’être cadrer, d’avoir des idées plutôt révolutionnaires que conservatrices. Les romantiques ont un coté noir, ils perçoivent la condition humaine de façon tragique, c’est pour cela qu’ils préfèrent rester dans leur monde fictif. Ce sont donc des personnes en marge de la société. Cependant, ils osent parler des choses qui dérangent, ils n’ont pas peur de briser les tabous.

Les romantiques veulent faire part, dans la plus part de leurs écrits, de leurs expériences personnelles et s’éloigner de tout ce qui est rationnel. Ce courant se caractérise donc par une volonté d’exprimer ses sentiments, ses tourments du cœur et de l’âme. C’est un genre fantastique plongé dans : le rêve, le passé, l’amour, l’amitié, la haine, la mélancolie ; le tout doté d’une sensibilité pleine de passion et d’un certain mal de vivre.

Le romantisme n’est pas seulement un mouvement littéraire, il a transformé le théâtre, la poésie et le roman mais aussi les autres arts tels que la musique, la peinture ou encore la gravure.

La poésie :
Les poètes créent le substantif « lyrisme » qui est apparu en 1829. Le lyrisme est une tendance poétique personnelle et il porte une grande importance sur les mots, les rythmes, les sonorités et les images. De plus il a une fonction émotive, c'est-à-dire qu’il joue sur la sensibilité qu’éprouvent les romantiques. La vie privée (amour et amitié), la condition humaine (mal de vivre, questionnement,…), la nature, le souvenir (nostalgie) et les sentiments (du beau/laid ou du bien/mal) sont les thèmes lyriques. Les poètes sont donc sensibles au monde qui les entoure, ils sont intimes et