Rousseau

375 mots 2 pages
Ce texte s’achève par une phrase dans la ligne logique de ce qui précède : il faut comprendre o toute autre privation « que celle de désirer. Le désir, c’est le bonheur véritable c’est donc ce qui est vital pour l’homme. En effet, le plaisir de désirer est le plaisir d’être, sur l’instant, privé de quelque chose; or être privé du plaisir de désirer, c’est être privé du plaisir d’être privé de quelque chose... ce serait tout avoir et nous avons vu que si c’est vulgairement ce que l’on croit de mieux, c’est pour Rousseau la pire des conditions. Mieux vaut donc être privé de quelque chose, quelle que soit cette chose « toute autre privation serait plus supportable » que de tout avoir. Ainsi, il vaut mieux ne rien avoir et tout désirer que tout avoir et ne plus rien désirer.
L’homme est une pauvre créature mais qui ales moyens de s’en sortir et même de connaître le bonheur. Sa faiblesse est l’occasion de sa force en quelque sorte. Mal doté par la nature, il est toujours empli de désirs. Mais il a reçu de Dieu la capacité de concevoir ce qui lui manque, l’imagination se chargeant de rendre presque réelle cette conception. Lorsque l’homme parvient à concrétiser un dc ses désirs, il s’aperçoit immanquablement du décalage entre sa libre imagination et sa réalisation, toujours limitée. C’est alors qu’il se rend compte que le vrai bonheur, la vraie beauté étaient dans le désir et non dans la possession de ce qu’il avait désiré. Rousseau en conclut que l’essence de l’homme et sa vraie vie sont dans le désir et non dans la possession.
La fondamentale insatisfaction humaine que décrit Rousseau fait-elle vraiment la spécificité de notre espèce? Est-ce cette insatisfaction qui est à l’origine des changements et des progrès incessants parmi les sociétés humaines, tandis que les sociétés animales, animées de besoins mais dépourvues de désirs, ne changent que beaucoup plus lentement ?

Comme ca fait un gros bloc; pour les parties on a:

I/ "malheur à qui....vérité

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