Rousseau
L’homme est une pauvre créature mais qui ales moyens de s’en sortir et même de connaître le bonheur. Sa faiblesse est l’occasion de sa force en quelque sorte. Mal doté par la nature, il est toujours empli de désirs. Mais il a reçu de Dieu la capacité de concevoir ce qui lui manque, l’imagination se chargeant de rendre presque réelle cette conception. Lorsque l’homme parvient à concrétiser un dc ses désirs, il s’aperçoit immanquablement du décalage entre sa libre imagination et sa réalisation, toujours limitée. C’est alors qu’il se rend compte que le vrai bonheur, la vraie beauté étaient dans le désir et non dans la possession de ce qu’il avait désiré. Rousseau en conclut que l’essence de l’homme et sa vraie vie sont dans le désir et non dans la possession.
La fondamentale insatisfaction humaine que décrit Rousseau fait-elle vraiment la spécificité de notre espèce? Est-ce cette insatisfaction qui est à l’origine des changements et des progrès incessants parmi les sociétés humaines, tandis que les sociétés animales, animées de besoins mais dépourvues de désirs, ne changent que beaucoup plus lentement ?
Comme ca fait un gros bloc; pour les parties on a:
I/ "malheur à qui....vérité