Ryan & schneider
Pour cela les auteurs mettent en place un modèle reposant sur les 12 variables ci-dessous :
Taille de l’entreprise
Horizon temporel de l’investissement
Spectre des attentes de performances
Resistance a la pression des entreprises du portfolio
Part des actions de l’entreprise
Part de ces actions par rapport au portfolio du fond
Part des fonds investis en capitaux propres
Contraintes légales
Defined benefit/contribution
Investissement actif/passif
Gestion interne/externe
Votes par procuration ou non
Si l’impact de certaines variables se comprend de manière intuitive (on peut facilement concevoir que plus un fond est important, plus il peut se permettre de consacrer du temps et de l’argent a l’activisme ; lorsque l’horizon d’investissement est court, il est moins probable que le fond s’intéresse de près a la gouvernance de l’entreprise car si les retours sur investissement sont juges trop faibles, il suffit de retirer son investissement), l’influence de certaines variables peut être questionnée (qui de l’investissement actif ou passif est le plus enclin a l’activisme ?)
Le modèle est fait pour être testé de manière empirique, ce qui a par exemple été fait en 2009 par Rubach & Sebora, deux professeurs en gestion américains, auprès d’une centaine d’investisseurs institutionnels.
Leur modèle de régression teste uniquement les variables en gras, et conclut que les variables en italiques ne permettent pas de déterminer l’activisme ou le non-activisme d’un investisseur institutionnel. Les résultats de leur test sont donc très mitigés. Ils remettent en question notamment l’hypothèse de Ryan & Schneider selon laquelle le degré d’activisme est une fonction croissante du degré d’externalisation de la gestion des fonds.
Ainsi, même si