Réponses aux questions de recrutement
1. Que ne supportez-vous pas ?
- Cette question, en apparence plutôt banale, est excessivement délicate ! Elle peut être très révélatrice de votre personnalité et permettre au recruteur de vérifier une intuition. Elle peut aussi vous mettre en posture difficile par rapport à l’entreprise ou au poste proposé (si vous énoncez exactement ce que le recruteur ne doit pas entendre). Dans tous les cas, il est impératif de nuancer votre jugement ! - Par ailleurs, ne vous lancez pas non plus dans un débat philosophique où vous risqueriez de perdre les pédales ! Vous pouvez toujours dire que vous avez du mal à accepter l’intolérance, la malhonnêteté, la mauvaise foi, l’injustice, l’hypocrisie ou la curiosité mal placée (c’est d’ailleurs ce que répondent la majorité des candidats)… mais on vous demandera sans aucun doute de définir ces termes. - Évitez également de porter des jugements hâtifs sur certaines méthodes de travail. Dans l’idéal, essayez d’être sincère et neutre. Ne vous faites pas non plus trop violence : rien ne sert de vouloir absolument occuper un poste dans lequel vous serez peut-être très mal à l’aise. - Cette question permet à certains recruteurs de mieux cerner vos aspirations en comprenant parfaitement ce que vous ne voulez pas faire. Ils peuvent aussi vous demander plus directement : « quelles sont les tâches qui vous rebutent le plus ? », faites alors attention de ne pas énumérer les composantes du poste à pourvoir.
Les réponses à éviter
Insoumis
« Je n’aime pas que l’on me donne des ordres. » « Je n’apprécie pas que l’on soit derrière moi à regarder mon travail. »
Imprudent
« Je peux difficilement m’entendre avec des personnes qui travaillent 24 heures sur 24. »
« Rien ne m’énerve plus que les gens incapables de prendre des décisions. »
Des réponses possibles
« Je n’aimerais pas avoir à licencier des gens. »
« Je suis quelqu’un de franc et direct