Réseaux urbains européens
Ce sujet étant limite infaisable, mais néanmoins intéressant, il sera traité comme des pistes de réflexion avec une proposition de plan détaillé pas très développé. Veuillez m’en excuser mais franchement c’est trop dur pour moi (Olivier Milhaud, qui vous présente ses excuses).
Quelques définitions éclairant la difficulté du sujet :
Réseau : ensemble de lignes ou de relations aux connexions plus ou moins complexes. On notera que rets (filet) renvoie étymologiquement à la racine ere, séparé, qui a des intervalles, alors que l’anglais net renvoie au nœud, ned : dès lors un filet est fait de nœuds pour les uns, de vides pour les autres. Telle est peut-être la question des réseaux : des mailles intégratrices et des nodalités différencialistes, voire le contraire une intégration des nœuds et une différenciation des mailles… - Certains réseaux sont matériels : ils forment le treillage de l’espace (l’ensemble des réseaux de circulation de l’espace géographique qui drainent et irriguent l’espace et assure la communication entre ses centres) ; d’autres sont immatériels et s’expriment par des relations, des flux. - En topologie, un réseau est formé de nœuds et de segments, de sommets et d’arcs, que l’on représente par un graphe. Un réseau élémentaire a peu d’arcs, un réseau hiérarchisé est tel que les relations entre deux lieux passent par un nœud de rang supérieur, dans un réseau centralisé elles passent toutes par le centre, un réseau complexe a des relations multiples entre tous les nœuds. - Un réseau est un être géographique majeur, puisqu’il lie les lieux entre eux sur une certaine durée. Le réseau est donc en rien une négation de la géographie puisqu’elle est faite de lieux, d’aires et de réseaux. Un réseau géographique comprend des lieux et des chemins, des chemins et des lieux. On passe du réseau au territoire par le