L'épicurisme : vision matérialiste de la réalité, l'épicurisme privilégie la recherche individuelle du bonheur. Le corps est fait d'atomes, l'âme n'est qu'un corps physique qui se décompose. L'épicurisme se rapproche de l'hédonisme (recherche des plaisirs). Le plaisir est le principe qui guide nos actions = ataraxie (absence de troubles dans l'âme) = bonheur. à Epicure, lettre à Ménécée : comment atteindre l'ataraxie ? 4 points : - La connaissance des désirs évite de souffrir : il y a les naturels et nécessaires, bons pour le bonheur : manger, boire, la philosophie, les vêtements. Ainsi, les désirs qui font souffrir sont : les naturels non nécessaires tels que le désir sexuel, le désir esthétique… ; les désirs vains, tels que la richesse, le pouvoir, le luxe. - Il ne faut pas craindre les dieux : ce sont des modèles de vie bien heureuse, ils ne s'occupent pas de nous, il ne faut donc pas les craindre. - Le bonheur est possible : Il faut se contenter de peu, et viser un plaisir stable : on doit s'avoir ce qu'il faut choisir et ce qu'il faut éviter. - Il est inutile d'avoir peur de la mort : "la mort n'est rien pour nous". Si on a peur d'elle, on ne profite pas de la vie. On doit seulement avoir conscience de notre mortalité. Le stoïcisme : constituée d'une logique, d'une physique et d'une morale, la philosophie stoïcienne forme un système qui invite l'homme à se conformer à un ordre naturel. Philosophie donc distincte en 3 parties : la logique qui est l'art du raisonnement, la physique qui est l'étude de la nature, et la morale qui invite à vivre selon cet ordre. Ainsi, les stoïciens comparent la philosophie à un être vivant : les os et les nerfs correspondent à la logique, la chair à la morale, et l'âme à la physique. Pour eux, le monde est matériel mais vivant = matérialisme intégral, animation perpétuelle. Le sage est la personne qui ne rencontre pas d'obstacles, qui "ne se prend pas la tête", il est donc libre. à Epictète, le Manuel :