Résumé saskia sassen (chapitre 6)
Les acteurs locaux dans la politique globale
Saskia Sassen montre que la globalisation implique deux dynamiques particulières. La 1ère induit la formation d’institutions et de processus explicitement globaux, comme l’OMC, les marchés financiers, le nouveau cosmopolitisme et les tribunaux internationaux pour les crimes contre l’humanité. Autant de formations nouvelles qui s’inscrivent néanmoins en partie à l’échelle nationale. La 2nde, bien qu’elle soit elle aussi constitutive, œuvre à une échelle autre. Des réseaux interfrontaliers d’activistes s’engagent dans des luttes spécifiquement locales mais avec un objectif global, comme les organisations humanitaires et de protection de l’environnement.
Dans ce chapitre, l’auteur nous explique que la globalisation et que les nouveau TIC ont permit l’avènement de nouveaux acteurs dans cette même globalisation. Ces nouveaux acteurs se placent en opposition face à la globalisation économique et politique. Néanmoins, c’est grâce à cette globalisation économique et politique qu’ils ont pu se mettre en place et former des réseaux mondiaux de communication et d’action.
Ceci est permit par l’avènement de la « ville globale » au détriment de l’Etat nation. En effet, l’Etat nation n’est plus le moteur des processus sociaux. Comme l’explique l’auteur, les réseaux transfrontaliers font que les grandes villes gagnent en autonomie face à l’Etat. Ce sont les nouvelles technologies de communications, et les mouvements de population permettent cette mise en place de réseaux.
Pour que ces réseaux se mettent en place, il faut avant tout des réseaux sociaux qu’on retrouve dans les « villes globales ». L’action de ces réseaux se fait donc à une échelle locale. Mais avec l’utilisation de technologies adaptées à la communication, les acteurs locaux ont un objectif beaucoup plus global.
Les microespaces et les microacteurs de la société civile globale.
Dans cette première partie du chapitre, l’auteur