1. Ce pendant la bataille est merveilleuse et pesante. Olivier et Roland frappent vaillamment. L’archevêque rend plus de mille coups, les douze pairs ne se mettent pas en restes, et les Français frappent tous ensemble. Les païens meurent par centaines et par milliers : qui ne s’enfuit n’a aucun secours contre la mort ; bon gré, mal gré il y laisse la vie. Les Français y perdent leurs meilleurs défenseurs, qui ne reverront point leurs pères, ni leurs parents, ni Charlemagne, qui les attend aux défilés.1. Ce pendant la bataille est merveilleuse et pesante. Olivier et Roland frappent vaillamment. L’archevêque rend plus de mille coups, les douze pairs ne se mettent pas en restes, et les Français frappent tous ensemble. Les païens meurent par centaines et par milliers : qui ne s’enfuit n’a aucun secours contre la mort ; bon gré, mal gré il y laisse la vie. Les Français y perdent leurs meilleurs défenseurs, qui ne reverront point leurs pères, ni leurs parents, ni Charlemagne, qui les attend aux défilés.
Mais en France, il y a une merveilleuse tourmente, tempête de tonnerre et de vent, pluie et grêle démesurément, la foudre tombe à coups serrés et répétés et , en vérité, la terre tremble, de saint Michel du péril jusqu’aux aux Saints, de Besançon jusqu’au port de Wissant.
Extrait de la Chanson de Roland. Le registre dominant dans l’extrait de la Chanson de Roland est le registre épique comme nous le constatons d’abord par le thème traité, un combat qui oppose les preux de Charlemagne à l’armée païenne. Le récit fait l’éloge de la vaillance d’Olivier et de Roland, les deux héros de l’épopée, à travers des termes qui caractérisent leur comportement pendant la bataille, elle-même qualifiée de « merveilleuse » c’est-à-dire quasi surnaturelle : ils « frappent vaillamment » et tous les imitent : « l’archevêque rend mille coups », « les douze pairs ne se mettent pas en restes ». Les Français qui frappent « tous ensemble » sont avec leurs champions .Le