Critique
Il est difficile de reconnaitre le Québec lors de la Révolution tranquille. Les valeurs, priorité et idéologie de la population québécoise évolue. Jacques Godbout démontre clairement les changements de sa société dans son roman « Salut Galarneau! ». Soit la disparition de l’Église en compagnie de la mentalité conservatrice et ancienne en démontrant la nouvelle importance de la consommation et du matérialisme.
François Galarneau, un vendeur de chien chauds québécois désir s’introduire au monde de la littérature. Le Québec est en évolution, le roman est donc son journal qu’il écrit afin d’exprimer les changements de sa province ainsi que les changements dans sa vie personnelle. Grâce au rassemblement d’entrées, les lecteurs apprennent à connaître le personnage. Il écrit sur différents sujets, événements et divers aspects de sa vie telle que sa famille et ses amours ainsi que la penne qu’ils génèrent. Malgré les éléments personnels, le journal de Galarneau est plutôt un outil utilisé à l’analyse et la critique de la société.
Le roman est écrit sous forme d’entrées de journal, en conséquent, la narration est en première personne. Un style particulier et intéressant. Les entrées sont généralement bref ce qui cause une lecture rapide. Par contre, ils ne sont pas dans un ordre chronologique ce qui mène parfois à confusion et crée une difficulté de compréhension. En conséquent, la lecture est très découpée. Le livre est court et contient peu de personnages, ce qui émet une emphase sur le personnage principal. Le protagoniste est un personnage complexe mais bien développé. Godbout utilise plusieurs méthodes de caractérisation incluant le dialogue, les pensées et les actions. Il est donc facile aux lecteurs d’apprendre l’historique du personnage, ses valeurs et sa personnalité. Le vocabulaire aide également au développement des personnages. Godbout utilise un vocabulaire familier et vulgaire. Malgré la longueur du roman, il est loin d’être pauvre en thèmes.