CM HISTOIRE MODERNE ET CONTEMPORAINE CHAPITRE 7 – SE MOBILISER AU XIXe, LES NOUVEAUX RÉPERTOIRES D’ACTION DES CLASSES POPULAIRES (1789-1871)INTRODUCTION Voir l’histoire des classes populaires au rythme des révolutions et des résistances : un prisme, un choix.Penser la Révolution française dans la durée.La Révolution française dure de 1789 à 1871 car il y a la présence des mêmes revendications tout au long de cette période.Il faut penser une temporalité très longue, car on estime que c’est tout …afficher plus de contenu…

Ces mobilisations contre la pauvreté est une révolution dans les têtes, puisque cette nouvelle école de pensée à peu de poids car elle concerne une toute petite élite, essentiellement parisienne.II – RÉVOLTES ET RÉVOLUTIONS POPULAIRES DU PREMIER XIXe A – La montée en puissance de la contestation populaireThéorisation de la lutte des classes…Dans un contexte de régime très autoritaire, personne n’a le droit de diffuser sa pensée, d’exprimer son opposition … c’est pourquoi survient la révolution de Juillet 1830.La révolution de Juillet 1830, appelée aussi les ‘Trois Glorieuses’ met fin à la Restauration, et à la monarchie absolue pour mettre sur le trône Louis-Philippe et une monarchie constitutionnelle.Cette révolution a longtemps été présentée comme une « révolution bourgeoise », puisqu’elle est déclenchée par des bourgeois mais elle est largement menée et faite par le peuple.Maurizio Gribaudi : 60% des combattants appartiennent au milieu des ouvriers, artisans et petits …afficher plus de contenu…

Révolution à l’échelle européenne, concerne pleins de questions différents outre question sociale, en France question sur politique et droit social. (retour à l’ordre moral). Première révolution à proprement parler 1848, ‘crépuscule des révolutions’. A – La lutte des classes comme moteur de l’histoireLe manifeste du parti communiste de Marx et Engels (1848).« L'histoire de toute société jusqu'à nos jours est l'histoire de la lutte de classes. Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurandes* et compagnon, bref oppresseurs et opprimés, en opposition constante, ont mené une lutte ininterrompue, tantôt ouverte, tantôt dissimulée, une lutte qui finissait toujours soit par une transformation révolutionnaire de la société