Les groupes d’intérêt et l’action collective

Objet de la séance : Les groupes d’intérêt s’entendent ici, au sens large, comme tout groupe institué tendant à influencer les choix politiques. Notre attention portera tant sur la manière dont ces groupes sont perçus par les sciences sociales sous la focale double, -parfois largement biaisée-, du rapport à l’Etat et à la démocratie (cf. : pluralisme et néocorporatisme) que sur ce que les sciences sociales (et notamment la sociologie de la mobilisation) peuvent apporter à la compréhension de leurs logiques d’action. Il s’agira de mettre à jour les logiques de construction de ces collectifs et de leurs causes, de leurs façons d’être et moyens d’exister ou, en d’autres termes, d’analyser les répertoires et modalités d’action qu’ils mettent en œuvre, les contraintes et opportunités façonnées par les espaces dans lesquels ils s’insèrent.

Exposé : Syndicalismes en Europe, syndicalisme européen.

A lire : Thème 8 du fascicule : Lasserre, René et Lattrad, Alain, “ Le syndicalisme allemand. Une puissance en perte de vitesse ”, in Bibes, Geneviève et Mouriaux, René, Les syndicats européens à l’épreuve, Paris, FNSP, 1994.

Pour approfondir :
- Balme, Richard, Chabanet, Didier et Wright, Vincent (dir.), L’action collective en Europe, Paris, Presses de Sciences Po., 2002.
- Neveu, Erik, Sociologie des mouvements sociaux, Paris, La Découverte, 2000.
- Offerlé, Michel, Sociologie des groupes d’intérêt, Paris, Montchrestien, 1998.
- Wagner, Anne-Catherine, “ Syndicalistes européens. Les conditions sociales et institutionnelles de l’internationalisation des militants syndicaux ”, Actes de la recherche en sciences sociales, n°155, décembre 2004, p.13-33.

Questions et thèmes préparatoires auxquels réfléchir : Que savez-vous …
- De la logique de l’action collective (Mancur Olson) ?
- Des théorisations en termes de néocorporatisme et pluralisme (apports et limites) ?
- Des répertoires d’action auxquels