Sherlock holmes, le chien des baskervilles
Dans les romans de Arthur Conan Doyle, Sherlock Holmes se sent supérieur aux policiers d’état. Il se pense plus à même de trouver la vérité et donc le criminel que la police elle-même. Lestrade, inspecteur de Scotland Yard dans le Chien des Baskerville se trouve être moins perspicace que Sherlock Holmes. Celui-ci lui laisse souvent le mérite de ses déductions malgré cela il est l’un des meilleurs détectives du service de police de Londres. Sherlock possède donc une certaine prétention : dans le …afficher plus de contenu…
Il résout ses enquêtes grâce aux indices trouvés qui sont les traces permettant de reconstituer une scène, de reconstituer ce qui n’est plus visible. Nous pouvons le considérer comme un médecin, qui à l’aide des symptômes du patient trouve la maladie dont il est victime. Les symptômes sont donc des indices de la présence d’une maladie et les symptômes que Sherlock Holmes trouve sont les traces. Ses investigations lui permettent de donner une description détaillée du criminel. Le détective déchiffre les signes extérieurs comme s’il interprétait un tableau. Sherlock Holmes ne s’arrête pas à l’enveloppe extérieure des humains, il peut également lire les pensées et l’intériorité des personnes. Cette omniscience lui ajoute un caractère inquiétant. Aucun sentiment n’intervient dans son analyse, c’est la raison pour laquelle Watson reproche à Sherlock Holmes d’être une machine sans aucun sentiment humain. « Le