« Si divers qu’ils soient, les mythes ont pour seuls buts d’exprimer la condition humaine.
Il existe pourtant des mythes qui parlent de cas individuels, qui servent à des fins politiques ou moralisateurs, qui établissent des valeurs, et peut-être d’autres fonctions encore. On peut tenter de leur découvrir un but commun : la mise en place de la signification et de la communication de leur peuples respectifs.
Les mythes sont présents dans le monde entier, et malgré leur énorme diversité, ils présentent généralement des sujets semblables. Ces sujets sont l’expression de la condition humaine, ses doutes, ses grandes questions, les sujets qui lui font peur. Parmi les plus connus, il y a évidemment le mythe de la mort (paradis, réincarnation, etc.), ou le mythe fondateur (comment le monde s’est créé).
Selon un mythe fondateur des Indiens Omaha, le dieu Père (du nom de Wakonda) a créé le monde par la pensée. Tous les êtres, dont l’homme, étaient des esprits. Quand Wakonda a créé la Terre, les esprits y sont descendus et sont devenus des êtres vivants.
Selon un mythe fondateur des japonais, le ciel (Izanagi) et la terre (Izanami) étaient fondus en un chaos qui ressemblaient à œuf, avec un germe au milieu. De même que le ciel et la terre ne faisaient qu’un, le mâle et la femelle n’existaient pas. Le monde commence à la séparation du ciel et de la terre.
Ces deux mythes, même s’ils sont très différents, cherchent tous les deux à répondre à la même question : l’origine du monde, et par conséquent notre origine.
Outre que par ces thèmes principaux, on peut reconnaître un mythe par la dissension entre l’adhésion aux récits et le son contenu complètement imaginaire. En effet, quand on raconte un conte ou une histoire, le lecteur va tout de suite comprendre