Sociologie rurale
Henri Mendras, auteur d'un livre dont la lecture devrait être obligatoire : « la fin des paysans ». la sté dans laquelle nous vivons est traversée par des mutations sans précédents. Elle a plus évolué en 30 ans au niveau économique, politique, technique et culturelle qu'en 3000 ans. Bureaucratisation de la sté. Passe d'une sté rurale à une sté de plus en plus urbaine==> processus d'urbanisation. Processus de démocratisation. On pense le monde à travers la dichotomie rural/urbain. En tant que science, la sociologie demande une double compétence : épistémologique (sens des mots, concepts) et méthodologique.
Trois fondateurs de la sociologie rurale : Jollivet, dendras, et rambaud.
Ils ont été confrontés à la même représentation sociale. Fausse opposition scientifique qui renvoie à une vrai opposition politique et idéologique. Nous sommes enfermés dans notre vision opposée rural/urbain. Les sociologues ont essayés de théorisés. 2 thèses se sont vites affrontées.
La thèse du continuum : la sté a été rurale au début dans la fondation même des stés. Les premières stés étaient agricoles : ne couraient plus après les animaux, ils domestiquaient et en premier la vache. Les premières stés étaient donc à 100% agricoles. Puis au fur et à mesure que le temps passe : urbanisation. Le bourg va être habité par des non cultivateurs, non agriculteurs, et ils vont s'enrichir rapidement. légitimation de la place sociale : c'est la naissance qui définie : tu nait chez des nobles, tu es noble. Au 16° les nobles ont niqué toute leur thune du coup les bourgeois en ont profité pour leur en prêter et devenir supérieur. Les bourgeois ont fait croire aux paysans qu'en s'alliant avec eux ils pouvaient renverser le pouvoir politique . Les bourgeois eux détenaient le pouvoir économique. La bourgeoisie a pris le pouvoir politique au 18° et le pouvoir culturel au 19°. Aujourd'hui nous pensons le monde rural à travers la culture dominante : la culture bourgeoise. On passe de