Terminale es - economie, societe & culture en france depuis 1945
Seconde moitie du XXème siècle, entrée dans la modernité : fuite des campagnes, immersion dans la société de consommation, émancipation des tutelles traditionnelles.
Crise économique de 1973, écarts accentués.
I – L’économie
1. L’Etat comme acteur
Création du secteur public : intervention de l’Etat indispensable pour instaurer une « démocratie économique et sociale » (CNR) après la guerre ; nationalisation des entreprises collaboratrices pour fonder un important secteur public, l’Etat maitrise les secteurs fondamentaux.
Planification : Jean Monnet, à la tête du Commissariat au Plan, fixe en 1946 les objectifs de productions et les moyens : commandes de l’Etat, mesures fiscales, incitations diverses ; institution de l’INSEE pour élaborer des prévisions.
2. Redressement des secteurs de base
Reconstruction rapide : niveau de production industriel avant-guerre retrouvé des 1947, suppression des tickets de rationnement en 1949 ; Plan Marshall rend possible 60% des investissement productifs, affectés a l’énergie (« bataille du charbon », électrification réseau ferroviaire, recherche énergie nucléaire, etc.) ; insuffisance mais reconstruction réussite dans l’ensemble.
Essor des productions : croissance élevée (4,5%/an 1950-1959, 5,5% 1960-1969), industrielle dans un premier temps (métallurgie, chimie, auto, etc.), mais aussi hi-tech (aéronautique, etc.) ; agriculture stimulée par PAC, équipement en machines permet meilleurs rendements, baisse de la population agricole au profit secondaire et tertiaire (tertiaire : 36% en 1950, 51% en 1973).
3. Mutation des entreprises de commerce
Modernisation des entreprises : changements engagés par des investissements (25% PIB en 1973) ; progression du taylorisme, gains de productivité ; groupes puissants dans la sidérurgie, la chimie, l’électronique et l’aéronautique ; davantage d’entreprises de plus de 500 salaries (38% en 1962, 57% en 1970).
Ouverture au