En 2001, lors d’un discours établit devant l’Assemblée Mondiale de la Santé, le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a déclaré : «Le principal ennemi de la santé dans le monde en développement est la pauvreté ».
La richesse d'un pays ne garantit pas forcément le bien - être des individus, il existe une multitude de facteurs qui rend cet écart possible et les inégalités sociales jouent un rôle important dans ces disparités. Les inégalités sociales de santé peuvent être définies comme « toute relation entre la santé et l’appartenance à une catégorie sociale ». Deux éléments sont importants dans cette définition, tout d’abord, l’existence d’un lien entre l’état de santé d’un individu et sa position sociale. Ensuite, le fait que ces inégalités de santé sont considérées comme évitables. Elles ne relèvent pas seulement de la biologie, mais de déterminants socialement construits. Pour expliquer de façon précise, selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), la santé est l’état complet de bien-être, physique, mental et social qui ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infimité. Quant à la pauvreté, selon l'usage le plus courant, elle caractérise la situation d'un individu qui ne dispose pas des ressources réputées suffisantes pour vivre dignement dans une société et son contexte : insuffisance de ressources matérielles affectant la nourriture, l’accès à l'eau potable, les vêtements, le logement, ou les conditions de vie en général. Mais également insuffisance de ressources intangibles telles que l’accès à l’éducation, l’exercice d’une activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens ou encore le développement personnel. Par exemple en France, un individu est pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 950 euros et aux Etats-Unis lorsque ses revenus ne dépassent pas les 867 $. L’enjeu de ce sujet est de spécifier la corrélation entre la santé et la pauvreté. En quoi le rapport de réciprocité entre l’état de santé de