Sole de la balance des transactions courantes
A. Notion de la competitivité
La compétitivité est l’aptitude pour une entreprise, un secteur ou l’ensemble des entreprises d’une économie à faire face à la concurrence effective ou potentielle.
Au niveau microéconomique, la compétitivité d’une entreprise désigne sa capacité à occuper une position forte sur un marché.
L’évolution des parts de marché de cette entreprise est dès lors fondamentale pour apprécier la compétitivité.
Au niveau macroéconomique, la compétitivité d’une économie nationale est la capacité de son secteur productif à satisfaire la demande intérieure et étrangère, avec en arrière-plan l’objectif de permettre une progression du niveau de vie des résidents du pays concerné.
Les parts de marché d’une économie nationale peuvent également être mesurées (exportations nationales rapportées à un total mondial ou limité à un groupe de pays comparables) et elles constituent un bon indicateur de compétitivité.
Mais à moyen-long terme, une baisse des parts de marché d’un pays ne traduit pas nécessairement un recul de sa compétitivité : ainsi le recul des parts de marché de pays anciennement industrialisés (Angleterre, France) paraissait-il inévitable au XXe siècle, avec l’émergence de nouveaux acteurs : la part de la France dans les exportations mondiales est passée de 10 % à la fin du XIXe siècle à 5 % aujourd’hui.
B. Interpretation et signification du solde des transactions courantes
Lorsque les échanges de biens et services interviennent entre des agents résidents et des agents non résidents ils conduisent on l’a vu à des échanges monétaires impliquant des entrées ou des sorties de devises.
La Banque de France enregistre les opérations pouvant conduire à des entrées ou des sorties de devises, à des modification de la position monétaire extérieure.
Une exportation de marchandises à partir de la France se traduit par une entrée de devises ou d’euros